Un ongle nu et terreux, des réseaux sociaux, du jugement, de la méconnaissance, des déchets et de l’autonomie. Discussion.


Deux approches, pour faire gros. On se salit les mains, ou on génère des déchets. Alors oui, certes, on peut les salir et faire ses ablutions ou pas, et à ce niveau je prône un juste milieu hygiénique, mais là n’est pas le centre du problème comme certain.e.s semblent vouloir le faire croire. Le problème est celui du dictat de la manucure en toutes circonstances.
Quand Solange intitule sa vidéo dans laquelle elle parle de mains qui travaillent « Pas féminine », je ne suis juste pas 100% d’accord avec elle sur ce choix car j’aimerais beaucoup que ce ne soit pas les mains non-manucurées que l’on ne considérasse pas « féminines » mais la féminité qui inclût le travail et le cambouis. C’est là toute l’utilisation la plus courante du terme ‘féminin’ qui est à revoir.
En ce qui concerne les manucures, on sort même du domaine du sexisme, car le diktat s’impose aussi et de plus en plus aux hommes, surtout sur les réseaux sociaux — même s’ils sont obligés de s’arrêter au vernis.
Il n’y a pas grand chose à rajouter. Nous avons un rapport aux éléments conflictuel de nos jours, semble-t-il. Et nous ne comprenons pas très bien les conséquences larges de nos actions. Ces choses se traduisent ainsi, dans des doigts tachés que l’on critique. On parle de « manque de respect ». À moi de demander de quel respect il s’agit.





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